Expert MAINTENANCE
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Théorie de la maintenance
Définitions Glossaire Indicateurs Management (hommes) Fonction Processus GMAO Equipements Méthodes, outils et démarches . AMDEC Introduction Théorie Simplification . PDCA - Roue de Deming Introduction Fiabilité Les contrats de maintenance Gestion de stock Les équilibres LCC: coût global Plan de maintenance Diagnostics Législation et diplômes |
Il est parfois difficile de se mettre d'accord sur le partage des méthodes et outils. Voici une proposition de classement des méthodes, outils et démarches pouvant être utilisés en maintenance ou ayant un lien direct avec la maintenance.
Démarche de management |
Méthodes |
Outils |
TPM (dont automaintenance) |
5M ou arbre des causes d'Ishikawa ou arêtes de poisson |
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5S |
MBF |
QQOQCP |
Kaizen |
Kanban |
Poka Yoke (détrompeur) |
Lean |
Ingénierie |
Pareto ou analyse ABC |
Hoshin |
5 pourquoi |
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Benchmarking |
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Brainstorming |
Par exemple la méthode SMED n'est pas abordée ici. C'est notamment parce que son application est quasiment réservée à la gestion de la production.
· AMDEC : Analyse des Modes de Défaillances, de leurs effets et de leur criticité
· HAZOP (Hazard ans Operability study) développé par l'industrie chimique dans les années 70. La méthode analyse les défaillances par mots clé ("Pas de", "Trop de", "Moins de", "Autant de", "Plus de", "Autre").
·
MBF
:
Maintenance Basée sur la Fiabilité. Correspond à l’application en France de la
RCM Reliability Centered Maintenance développée aux Etats-Unis.
o MBF = AMDEC + Organisation de la maintenance
· Benchmarking : Moyen de comparaison quantitatif et/ou qualitatif de performances avec un référentiel (les définitions rencontrées sont très variables, elles se veulent très restrictives ou très ouvertes selon les ouvrages). Le but est clair: le benchmarking permet de mettre en perspective des axes d'améliorations.
·
PDCA
(dite Roue de Deming) : C’est une démarche d’anticipation et un moyen de
piloter efficacement des projets importants pour l’entreprise.
1. Plan/Prévoir
2. Do/Faire
3. Check/Vérifier
4. Act/Réagir
· HOSHIN: système de management qui permet de concentrer tous ses efforts et toutes ses ressources dans la réalisation rapide d’un objectif.
· Brainstorming (remue-méninges) a pour but de produire un grand nombre d'idées sur un thème donné. Il favorise la créativité des participants et permet de faire surgir des idées nouvelles.
· Diagramme de Pareto ou analyse ABC (exploitation des relevés de défaillance) permet d'orienter la politique de maintenance à mettre en œuvre. Le but est de faire apparaître les priorités, de faire le tour d'un problème ou d'une situation (résolution de problème en groupe de travail).
· Diagramme d'Ishikawa (diagramme causes/effets) encore appelé « Diagramme en arêtes de poisson » ou « Méthodes des 5 M (Méthodes, Milieu, Matière, Maintenance ou Main d'oeuvre, Moyens ou Machines) » dont le but est de formuler collectivement les causes d'un problème, de déterminer avec précision les situations à problèmes, puis de lister toutes les causes pour ensuite les classer en famille afin de les positionner sur le diagramme.
Fig.: 5M
Pour arriver au 6M ou 7M, on ajoute:
· Management ;
· Moyens financiers.
· QQOQCP (Qui ?, Quoi ?, Où ?, Quand ?, Comment ?, Pourquoi ?). C'est une technique de recherche des informations, pour faire le tour d'un problème ou d'une situation.
· Kaizen : cette démarche japonaise repose sur des petites améliorations faites au quotidien, constamment.
·
MERIDE
:
évaluation des risques des défaillances des équipements en termes de quantité,
délais et qualité des produits, ainsi que leurs conséquences sur la sécurité et
l'environnement
o évaluation de la gravité des risques de défaillance des équipements,
o étude globale d'évaluation des risques.
·
LEAN
:
Initialement destiné aux services de production, le LEAN s'est étendu à la maintenance. Appelé Lean Manufacturing par le passé on l'appelle plutôt aujourd'hui Lean Management.
Définir un management juste dimensionné, améliorer les processus et les performances:
o Repérer la non-valeur ajoutée (Muda);
o Impliquer les opérationnels (Gemba);
o Privilégier toujours les petits pas rapides (Kaizen).
· TPM (Total Productive Maintenance) : système de recherche du rendement global maximum. Trois principes importants sont requis dans la TPM :
· TRS
· 5S (Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu, Shitsuke) se traduit du japonais en français par :
· Ordonner (ou plus littéralement ôter l'inutile),· Auto maintenance : maintenance élémentaire réalisée par les agents de production qui ont à disposition les procédures et les moyens techniques.
La TPM (Total Productive Maintenance) est un système global de maintenance industrielle fondé sur le respect des facultés humaines et la volonté participative de l’ensemble du personnel pour rentabiliser au maximum les installations.
1 - Automaintenance :
Maintenance de premier niveau réalisée par les opérateurs.
Avantages
· Gain en efficacité : plus rapide = système pompier
· Maintenance mieux faite car interventions avant la vraie panne
Inconvénients
· La fabrication ne voit pas les choses de la même façon
· Risque de vouloir en faire trop
· REX difficile (de petites pannes répétitives non remontées peuvent générer une grosse panne)
· Mal accepté par la maintenance qui voit sa profession partir
Les UAP (Unité Autonomes de Production) ont été, pour la maintenance, une version renforcée de la " dilution " de la maintenance, abandonnée par le passé. Aujourd'hui l'automaintenance revient au devant de la scène mais de façon plus mesurée.
L'automaintenance se définie très bien
· sous forme de logigramme afin de définir les rôles de chacun
L'automaintenance nécessite :
· un investissement de la part du responsable de fabrication
2 - TRS :
Le TRS est un indicateur de mesure de l'efficience du management de la
maintenance. Il correspond au produit de trois indicateurs :
· Taux de disponibilité = D / C
· Taux de performance = E / D
· Taux de qualité = F / E
A = Temps total |
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B = Temps d’ouverture |
Fermeture |
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C = Temps de charge (temps requis) |
Sous-charges, pauses |
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D = Temps brut de
fonctionnement |
Arrêts |
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E = Temps net de
fonctionnement |
Ralentissements |
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F = Temps utile de fonctionnement |
Défauts |
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TRE = F / A |
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TRG = F / B |
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TRS = F / C |
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D’autres indicateurs peuvent être utilisés au sein de l’entreprise :
· TRG = Taux de Rendement Global
· TRE = Taux de Rendement Economique
3 - 5S:
Usine bien tenue
(ordonnée, propre). Important pour :
· la qualité du travail
· l'image de marque Engagement de la Direction qui commence à donner l'exemple mais très difficile à mettre en place car remise en question de chacun.
La clef de voûte de bon nombre de démarches et méthodes "imposées par les managers" est l'implication et la participation. Or la participation des acteurs n'est pas évidente à obtenir. Si la participation est formalisée (fiches documentées, plan de progrès), les promesses d'implication ne sont pas assurément respectées. La participation est assurément décrétée (engagement de la direction) mais il faut veiller à ce que cela ne demeure pas formel. Le formalisme peut engendrer un excès de contrôle, freinant la valorisation -pourtant décrété également- des acteurs. Une réorganisation formelle n'est pas assurément la façon la plus efficace d'évoluer. Dans le cadre de la TPM par exemple, rien n'empêche un opérateur de remonter des informations fausses pour donner l'apparence d'adhérer à la démarche.
La TPM met en avant l'opérateur qui reprend une partie du travail de la maintenance. La maintenance se trouve ainsi partiellement dépouillée au profit de la production. Par contre dans le cadre de sa maintenance préventive, elle doit souvent négocier la disponibilité des installations. Sur ce point la maintenance se retrouve en position de force : la fabrication doit rendre les installations disponibles. La démarche TPM n'a à priori de sens que si la maintenance est rattachée à la production. Dans le cadre de la mise en place de la démarche, on voit que le rôle, la répartition du pouvoir à l’intérieur de l’entreprise se trouve profondément modifié.
On remarque que les différents méthodes et outils se superposent et/ou se complètent. Cela complexifie la compréhension.
Sur la figure suivante on retrouve une imbrication des outils et des différentes méthodes de maintenance.
En vertu du changement, on assiste souvent au déploiement de méthodes qui ne sont en fait que de fausses images cachant une réalité complexe. La méconnaissance de certains managers des pratiques concrètes de fonctionnement est souvent constatée.
Les outils informatiques prennent de plus en plus de place dans la gestion de la maintenance.
· GMAO : gestion de la Maintenance assistée par ordinateur
· Applicatifs pour réaliser de la maintenance conditionnelle
· Systèmes experts
· Etc…
Nous pouvons créer certains outils afin de nous aider à prendre des décisions. Par exemple ces outils nous permettrons de choisir un type de maintenance, de décider de mettre des pièces en stock, etc.
Abaque de noiret
Voici un exemple d'abaque
Algorithme d'aide à la décision
Voici un exemple d'algorithme